- La croissance des usines américaines à son plus haut niveau en trois ans selon l'ISM
- La composante "prix payés" à son plus haut depuis juillet 2008
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Ouvrir un compte DÉMO GRATUITE Téléchargez notre application mobile Téléchargez notre application mobileL'indice PMI manufacturier de l'ISM a augmenté à 60,8 en février, contre 58,7 le mois dernier, ce qui est supérieur aux estimations des analystes (58,8). Les données d'aujourd'hui indiquent la plus forte expansion de l'activité manufacturière depuis février 2018. Pour l'instant, le secteur manufacturier américain surpasse son homologue chinois. Les nouvelles commandes (64,8 contre 61,1), la production (63,2 contre 60,7), l'emploi (54,4 contre 52,6) et les nouvelles commandes à l'exportation (57,2 contre 54,9) ont augmenté à un rythme plus rapide, ce qui souligne l'optimisme croissant des entreprises.
Le chiffre d'aujourd'hui indique une expansion du secteur manufacturier pour le neuvième mois consécutif après une contraction en mars, avril et mai. Source : Macrobond, XTB
Cependant, les pressions sur les prix se sont intensifiées (86 contre 82,1, le plus haut niveau depuis juillet 2008), notamment en raison de la hausse des prix des matières premières et de l'énergie, qui augmentent depuis plusieurs mois maintenant. Dans le même temps, les délais de livraison des fournisseurs (72 contre 68,2) ont atteint un niveau jamais vu depuis 1979. "Il est préoccupant de constater que les pénuries de matières premières sont devenues un problème croissant, des retards records dans la chaîne d'approvisionnement ayant été signalés en février, contribuant à la plus forte hausse des coûts des matériaux observée au cours de la dernière décennie". "Les prix d'une grande variété de produits sortant des usines augmentent en conséquence, ce qui se traduira probablement par une inflation plus élevée pour les consommateurs", a déclaré Chris Williamson, économiste en chef chez IHS Markit
La composante "prix payés" a atteint son plus haut niveau depuis 2008. Source : Bloomberg via Zerohedge
Cela signifie que certains problèmes majeurs de la chaîne d'approvisionnement entraîneront des coûts encore plus élevés. Si la demande reste à un niveau élevé, les coûts plus élevés seront répercutés sur les consommateurs. En conséquence, des voix se sont élevées sur le marché pour dire que l'inflation pourrait dépasser 3,5 % au deuxième trimestre. L'approche de la Fed sur cette question sera intéressante. Jusqu'à présent, la banque centrale assure qu'elle n'a pas l'intention de relever les taux d'intérêt avant 2024. Toutefois, au vu des dernières données, il semble qu'une hausse des taux d'intérêt pourrait se produire plus rapidement que prévu.
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