Le fabricant et réparateur d'éoliennes Vestas (VWS.DK) a plongé de près de 12 %. L'entreprise est aux prises avec des niveaux d'endettement élevés et une rentabilité en baisse. Les investisseurs craignent désormais qu'une Amérique dirigée par Trump ne renonce à parier sur les éoliennes, généreusement subventionnées par les démocrates précédemment au pouvoir. Les actions de la société rivale Ørsted (ORST.DK) perdent également du terrain en raison de ces craintes.
- Vestas a averti hier que sa marge bénéficiaire pour cette année se situerait probablement dans le bas de la fourchette prévue en raison des coûts élevés. Les actions de la société ont chuté de près de 50 % depuis le début de l'année, face à l'inflation, à la chaîne d'approvisionnement et à la concurrence sur le marché, dont il est difficile d'estimer la taille et l'ampleur futures de l'aide gouvernementale. JPMorgan estime que l'issue des élections américaines pour l'entreprise sera plus importante que des résultats trimestriels décevants.
- Trump a promis que s'il devenait président, dès son premier jour de mandat, il supprimerait les projets d'éoliennes offshore par décret, en invoquant les dommages causés à l'environnement. Cependant, Vestas maintient qu'elle est prête à coopérer avec n'importe quel président, même Trump.
- Le bénéfice d'exploitation s'est élevé à 235 millions d'euros, contre 352 millions d'euros prévus. L'entreprise prévoit des marges de bénéfice d'exploitation pour l'ensemble de l'année dans le bas de la fourchette de 4 à 5 % et s'attend à un chiffre d'affaires de 16,5 à 17,5 milliards d'euros. L'activité de services devrait générer un bénéfice d'exploitation de 450 millions d'euros, contre une estimation précédente de 500 millions d'euros.
Actions Vestas (VWS.DK), intervalle D1
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