Sanofi en quête de récupération de son action
Sanofi s'efforce de consolider une récupération de son action un an après un ajustement de prévisions qui avait déstabilisé les investisseurs. Cependant, un projet complexe de cession de sa division de médicaments en vente libre, désormais connue sous le nom d’Opella, suscite de nouvelles inquiétudes. Le lundi, le géant pharmaceutique français a annoncé des avancées dans un accord pour vendre 50 % de sa division à la société américaine de capital-investissement Clayton Dubilier & Rice.
Cet accord valorise Opella à 16 milliards d'euros, soit un peu plus de 17 milliards de dollars. Bien que des nouvelles concernant l’accord aient circulé depuis plus d’un mois, la réaction du marché n’a pas été positive. Le certificat de dépôt américain (ADR) de l'entreprise a chuté de plus de 6 % depuis la mi-septembre, lorsque Clayton Dubilier & Rice a émergé en tant qu'acheteur potentiel.
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Ouvrir un compte DÉMO GRATUITE Téléchargez notre application mobile Téléchargez notre application mobilePour Sanofi et ses actionnaires, cette chute des prix de l'action est un revers malvenu après une année de récupération remarquable. Le prix de l’ADR avait chuté de 19,1 % en un jour à la fin octobre dernier, lorsque l’entreprise avait annoncé que ses prévisions pour 2024 faisaient état d’une baisse des bénéfices par rapport à 2023. Depuis lors, l'ADR a connu une lente remontée.
Une reprise alimentée par les succès scientifiques
Après avoir plongé à 43,13 $ le 27 octobre dernier, l'ADR a progressivement retrouvé des couleurs, atteignant régulièrement des clôtures au-dessus de 58 $ début septembre de cette année. Ce rebond a été soutenu par des succès dans le pipeline de médicaments et la croissance des ventes de son injection anti-inflammatoire vedette, Dupixent, qui traite la dermatite atopique et l'asthme, parmi de nombreuses autres affections. « Nous avons réussi à nous redresser, principalement grâce aux succès scientifiques qui continuent de se concrétiser », a déclaré Paul Hudson, PDG de Sanofi, dans une interview accordée à Barron's.
Malgré ces succès, l'avenir de la division de médicaments en vente libre restait incertain. Maintenant que les projets de l'entreprise pour cette unité sont rendus publics, l'ADR est redescendu à 53 $. De nombreux grands acteurs de la pharmacie ont récemment cédé leurs divisions de médicaments en vente libre, avec Johnson & Johnson qui a créé Kenvue en 2023 et GSK qui a séparé Haleon l'année précédente. Ces cessions interviennent alors que les grandes entreprises pharmaceutiques cherchent à se recentrer sur le développement et la vente de nouveaux médicaments sur ordonnance.
Cependant, la cession d'Opella apparaît comme particulièrement complexe. Cette division commercialise des traitements en vente libre, notamment Allegra, Dulcolax et Doliprane, un analgésique très populaire en France. La décision de Sanofi de vendre Opella à une entreprise américaine suscite des craintes politiques, le gouvernement français ayant un historique de blocage des acquisitions d'entreprises domestiques par des entreprises étrangères.
Promesses de maintenir des sites en France
Suite à l'annonce faite par Sanofi le 11 octobre concernant l'entrée en négociations avec Clayton Dubilier & Rice, le gouvernement français a averti qu'il pourrait s'opposer à l'accord, entraînant des menaces de grève de la part des syndicats. Des discussions ont eu lieu, et des promesses ont été faites pour maintenir certains sites de production en France. Bpifrance, une banque d'investissement appartenant à l'État français, détiendra environ 2 % d'Opella et aura un siège au conseil d'administration.
Bien que Sanofi ait déclaré que ses négociations avec Clayton Dubilier & Rice sont désormais « exclusives », le marché reste prudent, avec une nouvelle baisse de l’ADR de 2,3 % pendant les heures de négociation et une chute supplémentaire de 1 % après la fermeture du marché. Pour les investisseurs, la question est de savoir si cette incertitude concernant l'accord pourrait compromettre le rebond significatif des actions, ou si Sanofi peut poursuivre son chemin vers la récupération.
Source : Dow Jones Newswires
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