Résumé quotidien : Wall Street atteint des records malgré la situation déplorable de l'emploi

Les indices européens ont terminé la session d'aujourd'hui en hausse avec le DAX 30 qui a augmenté de 0,2 % à 13 282, soutenu par les données optimistes des commandes d'usines allemandes. Le CAC 40 a augmenté de 0,61% et le FTSE 100 a terminé en hausse de 0,90%. Pendant ce temps, les récentes nouvelles concernant la Pologne, qui a montré sa volonté de trouver une solution permettant de parvenir à un accord sur le plan de relance de 1 800 milliards d'euros de l'UE, se sont avérées de courte durée. Jeudi, le vice-premier ministre polonais a semblé suggérer que la Pologne était prête à faire des compromis, des mots que certains ont compris comme un assouplissement de la position de la Pologne. Mais le vice-ministre des affaires étrangères a déclaré vendredi à The Associated Press que la position de la Pologne restait inchangée depuis le début. La date limite pour que le Parlement européen et les Etats membres parviennent à un accord sur le budget annuel est le 7 décembre. Sur le front de Brexit, un responsable de l'UE a annoncé que l'accord était plus proche que jamais, mais une source du gouvernement britannique a averti que les chances d'une percée dans les prochains jours s'amenuisaient.

Les principaux indices de Wall Street ont atteint des sommets historiques vendredi, malgré la médiocrité du rapport du NFP qui a montré que l'économie américaine n'a créé que 245 000 emplois en novembre. Ce chiffre est bien inférieur à l'estimation consensuelle des analystes, qui est de 469 000. Le taux de chômage est passé de 6,9 % à 6,7 %. Cependant, certains investisseurs considèrent que le chiffre décevant du NFP est positif car il pourrait mettre une pression supplémentaire sur les politiciens pour qu'ils avancent dans les négociations sur le plan de relance. La présidente de la Chambre des représentants américaine, N. Pelosi, et le leader de la majorité au Sénat, Mitch McConnell, ont repris leurs conversations téléphoniques jeudi. Aujourd'hui, N. Pelosi a déclaré qu'"il y a une dynamique" en faveur d'un accord de relance sur contre le coronavirus. Les législateurs sont également confrontés à l'échéance du 11 décembre pour adopter un budget de 1400 milliards de dollars ou risquer d'un shutdown du gouvernement. Pendant ce temps, le nombre d'infections au COVID-19 continue de s'accélérer fortement. Hier, les États-Unis ont enregistré un nombre record de nouvelles infections quotidiennes, de décès journaliers et d'hospitalisations. Aujourd'hui, le chef de la Food and Drug Administration américaine a déclaré qu'il avait eu une "discussion approfondie" avec la Maison Blanche cette semaine sur le calendrier d'approbation du vaccin COVID-19 et estime que la vaccination de 20 millions d'Américains cette année semble réaliste. Hier, le Dow Jones a indiqué que Pfizer prévoit d'expédier cette année la moitié des vaccins Covid-19 qu'elle avait initialement prévus en raison de problèmes de chaîne d'approvisionnement. Cependant, la société prévoit toujours de déployer 1,3 milliard de vaccins l'année prochaine et le manque de 50 millions de doses cette année sera couvert par l'augmentation de la production, selon le même rapport.

Le brut américain a réduit une partie des hausses initiaux et se négocie à 45,89 dollars le baril, soit une hausse de 0,5 %, tandis que le contrat de référence international du Brent a augmenté de plus de 0,5 %, à 48,95 dollars. L'OPEP+ a accepté d'augmenter la production de brut de seulement 500 000 barils par jour en janvier, bien en dessous des 2 millions de barils par jour initialement proposés. Les délégués ne sont pas parvenus à un accord sur une politique plus large pour le reste de l'année prochaine. Les ministres tiendront désormais des consultations mensuelles afin de déterminer comment ajuster la production au cours des mois suivants. Ailleurs, les contrats à terme de l'or ont augmenté de 0,25 % pour atteindre 1 837,00 $/oz, tandis que l'argent a augmenté de 0,2 % pour atteindre 24,10 $.