Moderna, le géant pharmaceutique réputé pour son vaccin révolutionnaire à ARNm contre la COVID-19, traverse actuellement une période de transition cruciale, s'éloignant des sources de revenus associées aux ventes de vaccins contre le coronavirus. Les récents développements indiquent une forte concentration sur les vaccins contre le cancer, l'expansion du RSV et une importante manifestation de confiance de la part de ses dirigeants.
Les espoirs de vaccin contre le cancer augmentent :
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Ouvrir un compte DÉMO GRATUITE Téléchargez notre application mobile Téléchargez notre application mobileModerna mise beaucoup sur son vaccin personnalisé contre le cancer, développé en collaboration avec Merck & Co. Stephen Hoge, président de Moderna, a révélé lors d'une conférence d'investisseurs que la société prévoit de lancer le vaccin d'ici 2027. Ce calendrier ambitieux est alimenté par les résultats prometteurs des essais cliniques de phase avancée axés sur le cancer de la peau. Les essais ont démontré une réduction de 50 % du risque de décès ou de récidive du cancer lorsque le vaccin était utilisé en association avec le Keytruda de Merck. Les investisseurs attendent avec impatience ce produit qui devrait être un moteur de revenus essentiel, visant à compenser la baisse prévue des ventes de vaccins contre la COVID-19.
Expansion du marché du vaccin contre le VRS et défis :
Le vaccin contre le VRS de Moderna, approuvé l'année dernière pour les personnes âgées de 60 ans et plus, connaît un démarrage lent. La société cherche activement à étendre l'autorisation du vaccin aux personnes âgées de 18 à 59 ans qui présentent un risque élevé. Cette extension pourrait potentiellement doubler les opportunités de marché. Cependant, des retards dans la réunion du Comité consultatif sur les pratiques d'immunisation (ACIP), qui devait discuter de recommandations plus larges, ont repoussé l'autorisation potentielle au mois de juin. Malgré le ralentissement initial des ventes, Moderna reste optimiste quant au potentiel du vaccin contre le VRS.
Confiance des dirigeants et reprise des actions :
Dans un geste remarquable, le PDG de Moderna, Stéphane Bancel, et le directeur Paul Sagan ont effectué des achats importants d'actions de la société. M. Bancel a acquis des actions d'une valeur d'environ 5 millions de dollars par l'intermédiaire de son véhicule d'investissement, Boston Biotech Ventures, tandis que M. Sagan a acheté des actions d'une valeur d'environ 1 million de dollars par l'intermédiaire d'une fiducie. Il s'agit du premier achat de Bancel sur le marché libre depuis qu'il est devenu PDG en 2011, ce qui a probablement contribué à une réaction positive du marché. La nouvelle a déclenché une forte hausse du cours de l'action Moderna, qui a augmenté de 4,5 % en début de séance, et a même gagné jusqu'à 12 % au cours de la séance par rapport à la clôture de la veille. Cette démonstration de confiance de la part des dirigeants est considérée comme un indicateur très positif des perspectives d'avenir de l'entreprise.
Naviguer vers l'avenir :
Moderna répond également aux préoccupations concernant son contrat avec les États-Unis pour un vaccin contre la grippe aviaire. Malgré les incertitudes, M. Hoge a souligné l'engagement de l'entreprise à poursuivre les essais cliniques de phase avancée, en insistant sur l'importance de la préparation en matière de santé publique.
En résumé, Moderna diversifie activement son portefeuille, en se concentrant sur des thérapies innovantes contre le cancer et en élargissant la portée de son vaccin contre le VRS. Les importants achats d'actions effectués par ses dirigeants témoignent d'une grande confiance interne, contribuant à des perspectives de marché positives. Bien que Moderna soit confrontée à des défis sur le marché du VRS et qu'elle doive faire face à l'évolution des priorités en matière de santé publique, elle reste un acteur clé dans le paysage pharmaceutique, sa technologie ARNm étant en passe de stimuler sa croissance future.
Un regard sur la performance de l'entreprise :
Il convient de noter que la société enregistre de mauvaises performances sur le marché depuis un certain temps, ce qui est bien sûr lié à la réduction des sources de revenus après la pandémie de COVID-19. L'entreprise a maintenu un ratio cours/bénéfice relativement stable, juste en dessous de 4, au cours des derniers trimestres. En revanche, elle enregistre des pertes depuis le début de l'année 2023. Elle a perdu jusqu'à 26 % de sa valeur depuis le début de l'année, tandis que sur l'année écoulée, elle a enregistré une perte de 66 %. Bien entendu, la situation est très similaire dans l'ensemble du secteur. Pfizer perd sur le marché américain, mais en même temps, nous observons également des pertes chez Novo Nordisk, qui a été l'un des gagnants de ces dernières années. Eli Lilly, qui s'est lancé dans l'industrie des médicaments contre l'obésité, trade à des niveaux proches de ses plus hauts historiques.


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