- Le PIB américain du 1er trimestre est inférieur aux prévisions
- Les demandes hebdomadaires d'allocations chômage atteignent un nouveau creux post-pandémique.
L'économie américaine a connu une croissance annualisée de 6,4 % au premier trimestre, après une hausse de 4,3 % au cours de la période précédente. Toutefois, les chiffres publiés aujourd'hui sont inférieurs aux estimations du marché, qui tablaient sur 6,5 %, même si les citoyens américains ont reçu les fameux chèques de Biden. La croissance du PIB a porté sur un certain nombre de domaines, notamment l'augmentation des investissements fixes résidentiels et non résidentiels, et les dépenses publiques. Les dépenses personnelles de consommation de base, la mesure de l'inflation privilégiée par la Réserve fédérale, ont augmenté à 2,3 % en glissement annuel, contre 1,3 % le mois précédent et légèrement en dessous des estimations du consensus de 2,4 %. Des baisses ont été observées dans les stocks et les exportations, tandis que les importations ont augmenté.
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Compilation des différentes composantes de la publication du PIB pour le premier trimestre. Source : Twitter
Cependant, le point le plus surprenant du rapport est certainement le fait que la consommation personnelle a augmenté de 10,7 % au premier trimestre après une hausse de 2,3 % au trimestre précédent et a représenté plus de 100 % de la publication finale du PIB.
La consommation personnelle a fortement augmenté au 1er trimestre. Source : Bloomberg via ZeroHedge.
La publication d'aujourd'hui est une autre confirmation de la hausse rapide de l'inflation. Les prix des biens et services achetés par les Américains ont augmenté de 3,8 % au premier trimestre de 2021, après avoir augmenté de 1,7 % au quatrième trimestre de 2020, en raison de la forte hausse des dépenses personnelles. Les prix de l'énergie ont augmenté de 46,7 % au premier trimestre, tandis que les prix des denrées alimentaires ont diminué de 0,1 %. Hors alimentation et énergie, les prix ont augmenté de 3,1 % au dernier trimestre après avoir augmenté de 1,6 % au dernier trimestre de 2020.
Pendant ce temps, le rapport du département du travail a montré que 553k citoyens américains supplémentaires ont déposé des demandes de chômage pour la première fois, contre 566 000 révisés à la hausse la semaine précédente. Ce chiffre est le plus bas de l'ère de la pandémie, mais il est supérieur aux prévisions des analystes, qui tablaient sur 549 000. Toutefois, le nombre total d'Américains bénéficiant d'une forme quelconque d'allocation chômage du gouvernement reste supérieur à 16,5 millions.
Le nombre d'Américains bénéficiant d'allocations chômage reste élevé. Source : Bloomberg via ZeroHedge.
On peut avoir l'impression que la reprise prolongée du marché du travail est en partie souhaitée par la FED, car elle est l'un des facteurs justifiant le maintien de la politique monétaire accommodante actuelle, même en dépit des signes visibles d'une hausse de l'inflation.
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