Augmentation des défaillances d'entreprises à fin octobre 2023
Le nombre de défaillances d'entreprises en France a légèrement augmenté à la fin du mois d'octobre, atteignant 64.650 défaillances sur une période de douze mois, contre 64.191 à fin septembre, selon les dernières données de la Banque de France. Cette hausse modeste survient après un rattrapage des défaillances qui avaient été temporairement freinées par les aides exceptionnelles durant la crise sanitaire de la Covid-19.
Comparé à la même période de l'année précédente, le nombre de défaillances a augmenté de 21%, après une progression de 24% en rythme annuel à fin septembre. La Banque de France précise que cette dynamique de rattrapage s'explique par la période exceptionnelle de soutien aux entreprises pendant la crise sanitaire, lorsque les défaillances étaient exceptionnellement basses en raison des aides publiques.
Investissez dès maintenant ou testez notre démo gratuite
Ouvrir un compte DÉMO GRATUITE Téléchargez notre application mobile Téléchargez notre application mobileDes défaillances en hausse par rapport à la moyenne pré-Covid
Cependant, par rapport à la moyenne des années 2010-2019, les défaillances sont en hausse de 8,9% à fin octobre 2023. Cela reflète un retour à un rythme plus normal après les effets de la crise sanitaire, mais aussi des signes de fragilité persistante dans certains secteurs économiques.
Les secteurs économiques les plus touchés par les défaillances d'entreprises sont principalement dans les domaines de l'immobilier (+40,4%), des transports et de l'entreposage (+40,0%) et des activités financières et d'assurance (+30,9%). Ces secteurs ont souffert des difficultés économiques et de la hausse des coûts, ce qui a conduit à une recrudescence des défaillances. En revanche, les secteurs industriels (+9,2%) ainsi que l'enseignement, la santé, l'action sociale et les services aux ménages (+9,2%) ont été moins impactés.
Les petites et moyennes entreprises (PME) en grande difficulté
Les PME ont particulièrement été affectées par cette tendance à la hausse. En effet, les défaillances des PME ont bondi de 21% sur un an, représentant 64.587 entreprises, principalement des microentreprises et des entreprises de taille indéterminée (59.318). Les entreprises de taille intermédiaire (ETI) et les grandes entreprises ont également enregistré une hausse de 8,6%, avec 63 défaillances.
Malgré cette augmentation des défaillances, la médiation du crédit ne semble pas connaître de pression accrue, puisque le nombre de saisines dans ce domaine n'a pas augmenté ces derniers mois, selon la Banque de France. Cela suggère que, bien que des difficultés persistent pour un nombre croissant d'entreprises, les mécanismes de soutien au crédit n'ont pas encore été sollicités à grande échelle.
Source : AFP
"Ce contenu est une communication marketing au sens de l'art. 24, paragraphe 3, de la directive 2014/65 /UE du Parlement européen et du Conseil du 15 mai 2014 concernant les marchés d'instruments financiers et modifiant la directive 2002/92 /CE et la directive 2011/61 /UE (MiFID II). La communication marketing n'est pas une recommandation d'investissement ou une information recommandant ou suggérant une stratégie d'investissement au sens du règlement (UE) n°596/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 sur les abus de marché (règlement sur les abus de marché) et abrogeant la directive 2003/6 / CE du Parlement européen et du Conseil et directives 2003/124 / CE, 2003/125 / CE et 2004/72 / CE de la Commission et règlement délégué (UE) 2016/958 de la Commission du 9 mars 2016 complétant le règlement (UE) n°596/2014 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les normes techniques de réglementation relatives aux modalités techniques de présentation objective de recommandations d'investissement ou d'autres informations recommandant ou suggérant une stratégie d'investissement et pour la divulgation d'intérêts particuliers ou d'indications de conflits d'intérêt ou tout autre conseil, y compris dans le domaine du conseil en investissement, au sens de l'article L321-1 du Code monétaire et financier. L’ensemble des informations, analyses et formations dispensées sont fournies à titre indicatif et ne doivent pas être interprétées comme un conseil, une recommandation, une sollicitation d’investissement ou incitation à acheter ou vendre des produits financiers. XTB ne peut être tenu responsable de l’utilisation qui en est faite et des conséquences qui en résultent, l’investisseur final restant le seul décisionnaire quant à la prise de position sur son compte de trading XTB. Toute utilisation des informations évoquées, et à cet égard toute décision prise relativement à une éventuelle opération d’achat ou de vente de CFD, est sous la responsabilité exclusive de l’investisseur final. Il est strictement interdit de reproduire ou de distribuer tout ou partie de ces informations à des fins commerciales ou privées. Les performances passées ne sont pas nécessairement indicatives des résultats futurs, et toute personne agissant sur la base de ces informations le fait entièrement à ses risques et périls. Les CFD sont des instruments complexes et présentent un risque élevé de perte rapide en capital en raison de l'effet de levier. 74% de comptes d'investisseurs de détail perdent de l'argent lors de la négociation de CFD avec ce fournisseur. Vous devez vous assurer que vous comprenez comment les CFD fonctionnent et que vous pouvez vous permettre de prendre le risque probable de perdre votre argent. Avec le Compte Risque Limité, le risque de pertes est limité au capital investi."