D'après Bernstein, le secteur des biens de luxe connaîtra une croissance modérée en 2025 en Chine, avec une croissance de 5% à 7% du chiffre d'affaires pour l'ensemble du secteur, une hausse attendue surtout dans la deuxième moitié de l'année. Ces prévisions sont soutenues par des conditions économiques favorables, notamment des baisse des taux d'intérêt mondiaux et des politiques économiques chinoises accommodantes, qui devraient stimuler la demande pour les produits de luxe.
Des facteurs de soutien et des défis à venir
Si les conditions économiques mondiales et chinoises semblent favoriser le secteur du luxe, Bernstein attire cependant l'attention sur plusieurs risques potentiels. Les nouvelles taxes d'importation vers les États-Unis pourraient avoir un impact inflationniste et retarder la trajectoire de baisse des taux d'intérêt aux États-Unis, ce qui pourrait affecter négativement les dépenses de consommation. De plus, la croissance modérée de la consommation chinoise, qui pourrait rester faible à un chiffre, pourrait limiter l'impact positif sur le secteur.
Investissez dès maintenant ou testez notre démo gratuite
Ouvrir un compte DÉMO GRATUITE Téléchargez notre application mobile Téléchargez notre application mobileBernstein constate également une baisse significative de l'élan des grandes marques de luxe traditionnelles, suggérant que les hausses de prix, trop importantes, ont peut-être freiné la demande. Cela laisse entendre que le secteur pourrait faire face à un ralentissement de la demande, en particulier parmi les mega-marques du luxe, qui ont profité de la reprise post-pandémique mais sont désormais confrontées à une pression accrue.
Les préférences de Bernstein : Hermès et Burberry
Dans ce contexte, Bernstein préfère Hermès en raison de sa position prudente concernant les hausses de prix après la pandémie. Le groupe a su maintenir une approche mesurée vis-à-vis des ajustements tarifaires, ce qui le place dans une position favorable pour résister aux fluctuations économiques. Burberry est également cité positivement, grâce à sa stratégie "back to basics", qui semble plus alignée avec les tendances actuelles du marché.
LVMH, leader du secteur, a vu son élan s’essouffler, notamment avec des changements dans son équipe dirigeante, ce qui a conduit Bernstein à abaisser ses prévisions de chiffre d'affaires et de résultat d'exploitation (EBIT) de 5% et 9,2% respectivement. Du côté de Kering, Bernstein s'inquiète de la métamorphose de Gucci, estimant que cela pourrait nuire à la performance de Kering en 2025, et abaisse également ses prévisions de chiffre d'affaires et d'EBIT de 8% et 23% respectivement.
Source : Reuters
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