Le pétrole se négocie à la hausse aujourd'hui, le Brent (OIL) progressant de 1,2 % et le WTI (OIL.WTI) d'environ 1,6 % à l'heure où nous mettons sous presse. Cette hausse s'inscrit dans le prolongement du rebond amorcé la semaine dernière, et ce malgré l'abaissement par l'OPEP de ses prévisions de croissance de la demande mondiale aujourd'hui. Les prévisions de croissance pour 2024 ont été abaissées de 140 000 barils par jour, tandis que les prévisions pour 2025 ont été revues à la baisse de 70 000 barils. Le groupe a expliqué que cette révision était due à la détérioration des perspectives de croissance de la demande de pétrole en Chine. Toutefois, la croissance devrait rester "saine".
Nouvelles prévisions de l'OPEP concernant la croissance de la demande mondiale
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Ouvrir un compte DÉMO GRATUITE Téléchargez notre application mobile Téléchargez notre application mobile- 2024 : +2,11 millions de barils par jour, en baisse par rapport à la prévision précédente de +2,25 millions de bpj
- 2025 : +1,78 million de barils par jour, en baisse par rapport à la prévision précédente de +1,85 million de bpj.
La hausse d'aujourd'hui peut être attribuée à la géopolitique, car les tensions au Moyen-Orient restent vives et la réaction iranienne redoutée à l'assassinat du chef du Hamas à Téhéran n'a pas encore eu lieu. Fox News a publié aujourd'hui un rapport indiquant que l'Iran et ses mandataires dans la région pourraient lancer une attaque de missiles de grande envergure contre Israël dans les prochaines 24 heures. Il convient toutefois de préciser que plusieurs avertissements de ce type ont été lancés par des organes d'information ces derniers jours.
Les perspectives à court terme pour le pétrole dépendront de l'ampleur de l'attaque iranienne et des dommages qu'elle causera. Si la majorité des missiles sont interceptés par Israël et ses alliés, comme ce fut le cas en avril, la réponse israélienne sera probablement limitée et le Moyen-Orient devrait éviter un conflit plus large, du moins pour l'instant. Toutefois, si l'attaque provoque des dégâts importants, il est plus probable qu'improbable qu'Israël riposte également avec une force significative, ce qui déclencherait une réponse iranienne, et la situation dans la région pourrait dégénérer en une guerre totale entre Israël et l'Iran.
Si l'on examine le graphique du pétrole à l'intervalle H4, on constate que le prix se négocie environ 8 % au-dessus des plus bas de la semaine dernière et qu'il est en train de franchir la barre des 81 $ le baril à l'heure où nous mettons sous presse. Une zone de résistance potentielle à court terme à surveiller se trouve dans la zone des 81,50 $, où se trouve le retracement de 50 % du mouvement à la baisse lancé au début du mois de juillet.
Source: xStation5
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