LE PESSIMISME GAGNE LA FRANCE
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Ouvrir un compte DÉMO GRATUITE Téléchargez notre application mobile Téléchargez notre application mobileDepuis cette fameuse soirée du 9 juin, l'économie française est au cœur des débats, notamment concernant l’impact de la dissolution de l’Assemblée nationale sur la croissance. Le pessimisme, alimenté par les acteurs économiques, est palpable, certains parlant même de « covid politique ». Dès l'annonce, l'économie aurait été paralysée, arrêtant toute activité et gelant les plans d'investissement privés et publics. La consommation, principal moteur de la croissance, serait également à l'arrêt, les ménages restreignant leurs dépenses face à l'incertitude politique. Déjà fragile, l'économie française subirait un choc supplémentaire, compliquant sa relance.
Bien que spéculatif pour l'instant, ce sentiment offre un prétexte pour vendre le CAC 40. La résilience de ces marchés, apparemment indestructibles depuis 2009, pourrait être testée à nouveau.
GRAPHIQUE DU JOUR : L’INSTABILITE POLITIQUE, PRETEXTE POUR VENDRE LE CAC 40
Le Credit Default Swap (CDS) de la France a légèrement bondi (à 36) mais n’a pas explosé à la hausse. Le taux obligataire à 10 ans français retrace depuis son pic à 3,34% du mardi 11 juin. S’il casse à la baisse le niveau clé des 3,05%, la soirée du 9 juin pourrait s’avérer être un non-événement. Quant au CAC 40, les fondamentaux se sont alignés avec la technique, les prix étant rejetés par la boîte rouge ci-dessus, confluente entre différentes cibles de traders institutionnels (8030-8270).
Par Antoine Andreani, Head of Research chez XTB France
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