L'indice PMI manufacturier américain (flash) a baissé à 57,8 en décembre contre 58,3 en novembre, en dessous des attentes des analystes qui tablaient sur 58,5.
Ce chiffre indique la plus faible croissance de l'activité industrielle depuis un an. Bien que le rythme de la croissance de la production se soit accéléré pour atteindre son niveau le plus élevé depuis trois mois, le taux d'expansion est resté faible par rapport à celui observé plus tôt dans l'année, car les pénuries de matières premières - bien qu'elles se soient atténuées pour atteindre leur niveau le plus bas depuis mai, comme le montrent les délais de livraison des fournisseurs - ont à nouveau entravé la production. Le taux de création d'emplois s'est accéléré pour devenir le plus rapide depuis juin, mais de nombreux participants ont déclaré que les problèmes de recherche et de maintien du personnel persistaient. Les prix des inputs ont continué d'augmenter à un rythme soutenu, offrant aux entreprises peu de répit face aux pressions inflationnistes, dans un contexte de hausse des coûts de transport, de distribution et des matériaux. Les prix à la production ont également fortement augmenté, bien qu'il s'agisse du taux le plus faible depuis avril. Enfin, les prévisions de production pour l'année à venir sont les plus élevées depuis quatre mois.
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Ouvrir un compte DÉMO GRATUITE Téléchargez notre application mobile Téléchargez notre application mobileL'indice PMI des services américains (flash) a chuté à 57,5 en décembre, contre 58,0 le mois précédent, ce qui ne correspond pas au consensus du marché qui prévoyait 58,4.
Le Chief Business Economist d'IHS Markit a déclaré : "Les données de l'enquête brossent le tableau d'une économie qui fait preuve d'une résistance encourageante face à la hausse des taux d'infection virale et aux inquiétudes liées au variant Omicron. La croissance des entreprises n'a que légèrement fléchi au cours du mois et a particulièrement bien résisté dans le secteur vulnérable des services. La croissance de la production manufacturière s'est même légèrement accélérée dans un contexte de nette diminution du nombre de retards dans la chaîne d'approvisionnement, ce qui a également contribué à réduire la pression sur les prix des matières premières. Si l'on excepte la baisse initiale des prix observée au début de la pandémie, le mois de décembre a connu la plus forte baisse de l'inflation des prix des intrants industriels depuis près de dix ans. "Le souci est que la croissance des salaires, l'augmentation des coûts de transport et des prix de l'énergie ont poussé l'inflation des coûts du secteur des services à un nouveau sommet, et que toute nouvelle perturbation des chaînes d'approvisionnement mondiales résultant de la vague Omicron pourrait entraîner une nouvelle pression à la hausse sur les prix des biens."
La paire EURUSD a rebondi sur la résistance de 1,1355 et se dirige vers le niveau de support de 1,1300. Source:xStation5
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